Mark Haskell Smith

Mark Haskell Smith
À bras raccourci
Traduit par Stéphane Carn
Illustration de couverture : Rui Ricardo
Gallmeister


C’est l’histoire d’un bras. Un bras tatoué d’une femme splendide en plein orgasme pour être plus précis. Quand Bob tombe nez à nez avec ce bras pas comme les autres, ça va être le coup de foudre. Jusqu’à présent, sa vie se résumait à surfer sur des sites pornos et manger des tacos avec son collègue, rentrer et retrouver sa compagne, Maura, dont le boulot consiste à donner « des séances de training à la masturbation». Désormais, Bob n’a qu’une idée en tête, retrouver la femme qui a servit de modèle au tatouage. Mais c’est sans compter sur la mafia mexicaine. Car le bras appartient à un des hommes d’Esteban, le chef d’un cartel puissant, dans la ligne de mire de la DEA et de son inspecteur Don. 
C’est haletant, ça part en vrille dès les premières pages, c’est explosif et jouissif. Âmes sensibles, abstenez vous! Ce polar n’y va pas avec le dos de la cuillère. On retrouve tous les ingrédients pour passer un joyeux moment de lecture. Les personnages sont fous et surréalistes. On pense bien entendu à Bob et sa quête folle qui le mènera dans les bras de la belle Felicia, à Amado, le propriétaire du fameux bras, qui se rêve scénariste de télé novella, Esteban, le chef du cartel vieillissant qui craque pour une prostituée aux « nichons bios », Et Don, le flic œnologue qui craque pour Maura. 
C’est bûlant et addictif . On repère les obsessions mammaires de l’auteur et le goût pour la folie douce. Laissez-vous tenter, vous ne le regretterez pas!


Mark Haskell Smith
Copyright Stéphane Lecomte

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